INDEEP [budapest]
de Mulhouse à Budapest en tandem

Carnet de bord


INTRO

Vous le remarquerez, j'utilise les noms des lieux dans la langue locale (tant que ça reste possible avec notre alphabet).

CONCLUSION

A deux, un fait les courses, l'autre garde le tandem. A quatre, deux font les courses et deux gardent les vélos.
A quatre, on peut se parler à deux à trois ou à quatre, mais les combinaisons sont vite restreintes puisque si Ole vient me parler, ben on est tout de suite à trois (donc jamais de réflexion sur les belles nanas qu'on croise dans la rue).

Achat du tandem (16/07/2010)

Parce que tout commence par là, eh oui, il nous fallait bien un tandem et si possible celui avec lequel on roulera l'année prochaine!
Après avoir couru à la boutique SNCF pour les tickets retour (le service Special Products SNCB est nul, lent car par mail et incompétent car ne trouve pas de solution, en plus ça ma coûté 10€ de téléphone surtaxé 070 pour rien, pourquoi n'ont-ils pas une boutique?!), direction gare du Luxembourg pour achat billet Arlon-Mulhouse + vélo, et je repasse vite vite à Boitsfort pour choper le RailPass de ma soeur pour la liaison Bruxelles-Arlon (le Summer Ticket, est interdit sur train international, débile). Tous ces déplacements fait à l'aide de mon Popa gentil conducteur.
Nous (mon papa, ma soeur et mon filleul) voilà donc à 15h15 chez Velodroom pour réceptionner le Pino flambant neuf. Le temps de quelques explications (Rohloff et démontage cadre surtout), installation des pédales, etc, j'embarque ma soeur jusqu'à la gare du Midi. Là je dis aurevoir à mes trois accompagnateurs et direction les infos de quais. J'attends quelques minutes car je suis bien à temps et l'affichage ne va pas assez loin dans le temps. Une fois que j'ai l'info, je me dirige vers les ascenseurs (le Pino y rentre tout juste, déjà testé), mais pas de chance, ils sont tous hors service. Direction l'escalator, comme on l'a déjà tous fait (je parle de la communauté cyclo-voyageuse voire même cyclo-bruxelloise).
À l'arrivée du train, je capte le regard de l'accompagnateur et je lui fais signe avec mon doigt : "regarde ce que j'ai à mettre dans ton train!" Sa porte s'ouvre, il fait des grands yeux et me dit qu'il ne pense pas que ça va rentrer, et moi de lui rétorquer "je pense bien que ça va rentrer" (sur un ton genre "y a intérêt coco, mes vacances sont en jeu"). Finalement, une toute belle place : la dernière entrée du dernier wagon (prononcez "ouagon", c'est pour les français), on verrouille même les portes et les WC pour éviter que les gens n'y passe. Je m'installe à 1,50 m de ma nouvelle voiture, euh bécane et je commence à bricoler (installation compteur, porte-bidons, etc). Sur les 6h de train jusqu'à Mulhouse, j'aurai le temps de faire quelques trucs mais bricoler dans le train, c'est pas facile et y a pas beaucoup de place pour tourner autour du tandem.
Arrivé à Mulhouse, j'apprécie grandement le fait d'avoir embarquer mon vélo en entier, je sors de la gare et direction Brunstatt à fond la caisse (c'est pas loin). Arrivée triomphante (vers minuit) avec la nouvelle bête couleur RAL4007 (ou Purpur Violett pour les plus romantiques).


Départ de Mulhouse (19/07/2010)

On démarre là où on avait fini l'année passée (INDEEP [swiss]) et on roule le long du canal et de ses tas de ferailles en direction du Rhin, frontière Franco-Allemande, en suivant l'EuroVelo6. Itinéraire bien connu des cyclotouristes (de Nantes à la Mer Noire) que nous quittons rapidement pour nous diriger vers la Schwarzwald (Forêt Noire*) plutôt que de longer le Rhin, du relief svp!
On prend un peu de retard sur le planning (déjà), mais on est relax car au total ça ira tranquille jusqu'à München où nous avons rendez-vous avec Ol et Soph (et le premier entretien du Pino). Des deux alternatives au relief variable, nous commençons la plus cool, celle qui ne passe pas par le Feldbergpass (1200m) pour arriver au Titisee. Ayant quitté l'EuroVelo6, nous avions peur de rouler sur des routes fréquentées, mais l'Allemagne est ainsi faite - c'est-à-dire bien aménagée - et nous ne circulons quasi que sur des vélo-routes ou des pistes cyclables (plus de 95% de la journée).
Ah oui, le retard donc, oui,... On s'arrête à Kirschzarten (ah souvenirs), il fait beau, il fait chaud, direction le glacier de la ville : bonne glace et qui plus est pas chère! On décide donc de s'arrêter là et d'aller au camping (grand et plus que 5 emplacements libres). On retourne en ville après la douche et on cherche un resto, ça sera un genre de brasserie-cantine avec eine groẞe salat mit puten. Effectivement, elle est énorme! En mangeant, on commence l'immersion en discutant avec un jeune couple suisse germanophone (mais la nana parle relativement bien français alors ça aide). On lui parle du Titsee et elle nous dit qu'on a mieux fait de s'arrêter ici car là-bas c'est "Disneyland" (comprenez : touristique à mort) On rentre tranquillement au camping et là on tape la papotte avec des hollandais de 18-20 ans qui viennent ici tous les ans (pour glander, certainement). Petit tour du camping pour l'un d'eux et bière (sociale) pour Geoff. Ayant fait copains-copains, on leur explique qu'on aimerait du silence pendant la nuit et ils ont l'air coopératifs. Il est 22h40, au lit... déjà trop tard!
Ils ont eu l'air coopératifs, mais juste l'air... Vive les bouchons d'oreille!
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Ca monte, un peu, beau... (20/07/2010)

Debout à 8h, on a mal partout et Geoff aux genoux (et il a oublié sa genouillère, bravo!). Le temps de tout remballer comme il faut, on démarre à 9h15 et on va prendre le petit déj au centre ville, sur les marches de la banque en face du super marché où nous venons de faire les courses. Déjà quelques têtes se retournent sur notre monstre (vu comme il est équipé). Il est 10h10, allez hop, on démarre! Deux heures entre le lever et le départ, c'est une moyenne normale pour nous. On passe devant un Intersport et Geoff va s'acheté un maillot (oui, aussi oublié) et un oreiller gonflable. On quitte la ville et il est 10h40, on a perdu un peu de temps.
Alors qu'on est tranquillement en train de rouler sur la piste cyclable qui longe la route vers le Titisee, un panneau nous indique une vélo-route dans la même direction. Parfait, ça tombe bien, la route fort fréquentée est bruyante. Bien mal nous en pris, on se retrouve sur une petite route de forêt en très forte pente. Il faut pousser, pas moyen avec le braquet installé d'origine sur le tandem (52/17). Et à un moment, il faut se décider (assez rapidement) à faire demi-tour ou continuer de pousser à pied! On préfère continuer un peu, ça va sûrement pas durer longtemps... Ouais ouais ouais, c'est ton petit doigt qui t'a dit ça?! On a donc commencé à pousser à 496 m d'altitude et on a fini à 1127 m, le tout sur 6,5 km (soit une pente de 9,7% de moyenne sur un revêtement médiocre) en plusieurs étapes réparties sur... 2h50! Ça nous fait une moyenne de 2,3 km/h! Waouw! Finalement, on aurait peut-être mieux fait de passer par le Feldbergpass et aller voir le Feldbergsee... note pour plus tard : allez voir le Feldsee avec un braquet plus petit! Une fois si haut et à bout de forces, on se prend un bon Coca bien frais et sucré à l'auberge où nous hésitons à manger (il est 14h). Finalement on continue car jusqu'à Hinterzarten et le Titsee, ça descend, paraît-il! Et c'est vrai! Arrivée au beau milieu des touristes, on pose le vélo et on mange des barres de céréales les pieds dans l'eau.
Après une petite demi-heure de pause, on change les piles du GPS (1,5 jours pour 2 AA 2700mAh neuves) et on quitte le Titisee, il est 15h55 et on a toujours pas mangé midi, direction : la suite! Euh oui, enfin on roule tant qu'on peut et il se trouve qu'on peut jusqu'au Kirnbergsee. Ca monte (de 782 à 1029 m quand même) et ça descend, mais la journée finit en beauté sur une magnifique petite route forestière repérée sur GoogleMaps pour prendre une parallèle à la "départementale". En plus ça ne fait QUE descendre pendant 8,4 km jusqu'au camping au bord du lac (25-30 km/h en permanence en se laissant aller, juste bien). On fait le check-in, on plante même pas la tente, on file vers le lac et on saute dedans à moitié habillé! Waaaaaaaah! Ca fait un bien fou! On sort assez vite, histoire de profiter des derniers rayons de soleil pour sécher et monter la tente et manger. Au menu ce soir : saucisses knacks, riz et courgettes. Démarrage du réchaud loupé, faut attendre qu'il refroidisse pour pouvoir relancer le préchauffage : toute une technique délicate pour un appareil de l'extrême qui fait un bruit d'avion à réaction...
Douches aux sanitaires impeccables (porte vitrée qui te sépare de tes affaires, c'est très rare et très appréciable en camping) et vaisselle dans la kitchenette équipée de taques et d'une table avec 5 chaises (toujours bon à savoir pour la prochaine fois).
Il est 22h30 quand on éteint la lumière, ça fait tard de nouveau...
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Étonnant Danube (21/07/2010)


Home Sweet Home (08/2010)

Arrivée à Boitsfort, seul, j'ai pas mes clés! Chouette, elles sont en Alsace!
Ouf, le triple est chez mes parents! Mais la clé de chez mes parents est sur mon trousseau (en Alsace oui, d'où je viens à l'instant) et la famille en vacances à la Côte d'Azur! Ouf, ma marraine à la clé de chez mes parents, affaire résolue!

Ellipse?

Entre ces dates, il manque tout de même quelques jours de récit, me direz-vous! Et bien, comme je n'ai plus vraiment le temps de tout retranscrire, voilà déjà le scan de mes notes...